15 mai 2015

THE EYE OF THE BEHOLDER (II) *

* Question de perspective 


Adrien, la définition même du double take.
"Oh but wait..."
Pas mal!

Adrien, le nez, équerre tordue d'un chef-d'œuvre délibérément mal tracé, à la manière d'un Picasso cabotin et un peu zélé, qui aurait voulu le sourcil aigu, le regard grave et la bouche en suspension - égoïste et généreuse, un point, un trait. 

L'ébène de la luxuriante chevelure répondrait sans sourciller aux mâchoires étroites dont les flancs creux et clairs seraient portés par un cou fièrement démesuré. 

Et pourtant.

Adrien serait beau.

 Mais pas d'une beauté qui s'excuse, qui geint et affecte des airs faussement mièvres et gentillets.

Non.
La beauté d'Adrien ne s'excusera pas.
Elle s'impose.

Un double take qu'on n'oublie pas....
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Adrien is the true embodiment of a double take.
"Oh but wait"
Not bad at all!
Adrien's nose, a bracket holding sliding shelves, brows designed as if a mischievous and overzealous Picasso had once again sketched a puzzling asymmetrical masterpiece.
Sorrowful eyes and a mouth both conceited and generous.
A clash of colors: luxuriant ebony hair, narrow jaws whose hollow and wan slopes proudly sit on an endless neck.
But do not be fooled by my words.
Adrien is  pure beauty, in the eye of the beholder.
Mine at least, if you prefer.
His beauty does not feel sorry for him, it does not whimper.
Nor does it pretend to be all smiles and deceptively sweet to fool you better.
Not at all.
Adrien's beauty will not feel sorry.
It asserts and stands its ground, solely.
Just one double-take and, trust me,
you will never forget....

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Précédemment, dans "THE EYE OF THE BEHOLDER": Chantelle Winnie 

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